calendrier 2013

Mes vœux pour 2013 en kabyle bien-sur, le calendrier de poche et le calendrier murale sont disponible vous trouverez le poème dessus accompagné d'une photo relatant notre travail de l'année 2012 un résumé en photos si vous voulez.

voici le poème 2013:       Aseggas  2013   Amegaz     


Isefra n lbaz amedyaz

A yibabaten, a tiyematin,
A yirgazen, a tilawin,
A yarrac, a tiqcicin;

Ssarameɣ-awen, yiwen yiwen,
Lxetyar ulac,
Am tiqcicin, am arrac;

Aseggas n walfin utleṭṭac “2013”,
D win, ara aɣ-d-yawin talwit,
Iɣeblan ulac;

Ssarameɣ, s ɣur-k a Rebbi,
Yak d nnig-k akkin ulac,
Fakk fell-aɣ akerfa d wabac;

A ta-ya zzman yessewac,
Ketren yeqjan akk d yimcac,
Taɣa teqqel d aqelwac;

Yeqqwa kifac waɛlac,
Fkan azal i waxbac d umkerrec,
Gar baba-s d mmi-s, smah ulac;

Irgazen ɣaben, llan kan d imeṭṭutac,
Lekdeb yeqqel d aɣuliw, tidet d aawac,
Tajmaɛt-nneɣ ɛamrent warrac;

Igran qqlen d aleclac,
Inijel yuɣal d iɛeryac,
Alil a tarwa, anda-tt tirrugza n laɛrac;

Dhab asawem fall-as ulac,
Lfeṭṭa teswa qeddac,
Ma d nneas, ma d nneas yettnuz s uɛerbun.


Mmi-s n taddart
Mass M.OUARET.


Mon 3éme ouvrage


Voici mon 3éme ouvrage sur la guerre d’Algérie 54 à 62, un véritable enfer sur terre. 
Voici un passage pour les plus curieux:
 
CHERS LECTEURS
L’encre de cet ouvrage est faite par un mélange de mes larmes de douleur et de joie.
La douleur des blessures non cicatrisées, causée par la disparition de mes compagnons maquisards à la fleur d’âge, pour nous permettre d’être libres aujourd’hui, en parallèle  une perte d’espoir concernant mon histoire de révolutionnaire qui est restée quarante-huit années sans que personne ne s’intéresse à mon parcours de combattant.
La joie, il a fallu attendre jusqu’à l’année 2011,
Pour qu’une des étoiles de mon village,
Armée de volonté et de courage,
Digne d’un enfant du village,
Par sa mémoire si riche est si fraiche,
Vient de sortir des nuages,
Sans engrenage,  ni rouage,
Digne me rendre un hommage,
Par écrit et par image.
A mon tour, cher poète, de te présenter  mes remerciements et ma reconnaissance au nom de toutes les familles et proches, des personnes à qui tu as permis, de rendre hommage par cet ouvrage. Je suis fier d’avoir eu ce privilège et grâce à ta plume leurs noms seront immortels. Il en ai de même pour toi, cher poète, l’un des élèves de l’école de la vie, qui a donné beaucoup d’importance et de reconnaissance à ces héros criblés de balles, déchiquetés par les explosifs, calcinés vifs par le napalm et dévorés par des carnivores. Je prie ALLAH de te prolonger la vie pour continuer à écrire sur l’histoire de l’Algérie, notamment, la révolution de 54 à 62, qui a permis à toi et à d’autres comme toi, d’aller à l’école. Notre devoir, en tant que maquisards, nous l’avons réalisé par le vouloir, non pas par hasard, à vous, maintenant, cher fils, d’écrire notre histoire.
Notre histoire est inégalable à d’autre qui l’ont précédée même celles qui  étaient pour la même cause. La nôtre est unique au monde dans le fond et la forme, puisqu’elle a abouti aux résultats finaux, l’indépendance sans conditions au préalable, pas par notre force mais plutôt par notre union et notre croyance en ALLAH.      




CHAPITRE I : PRÉAMBULE : IL S’AGIT DU PARCOURS D’UN CHASSEUR DE GIBIER CONVERTI EN CHASSEUR D'ENNEMI
Ya t-il une honte plus humiliante que d’être surnommé indigène dans mon propre pays ?
Est il tolérable de traiter hors la loi (FELLAGA), les hommes à qui l’on a squatté les terres ?
 Ya t-il une dictature plus cruelle que celle de confisquer les terres d’un peuple, l’obliger à vivre sur des rochers, de lui faire encore payer des impôts sur une poule non pondeuse et sur un âne même sans bâts ?
Ya t-il une loi plus accablante que celle d’obliger un peuple colonisé à faire des travaux forcés et embrasser le bas du BERNOUS des proches du colonisateur?
Comment peut-on avoir peur de mourir quand on voit sa famille souffrir de famine?
Comment peut-on accepter de vivre sous l’autorité du colonisateur qui nous a privés de tous nos droits, pas d’écoles d’enseignement, pas de loisirs, même, pas une route accessible pour transporter nos récoltes vers les points de vente (villes)?
Par contre, il nous oblige à aller combattre pour défendre ses causes, même, si on n’a pas les mêmes droits que les français, à titre d’exemple, la guerre d’Indochine et celle de l’Allemagne et en contrepartie un massacre sanglant nous a été réservé comme récompense (Manifestations du 8 Mai 1945)
Je n’avais, jamais, eu peur de mourir, même, si la mort est amère, mais pour une cause comme la nôtre, elle ne fera peur qu’aux traitres et trouillards.

 Couverture du livre

 

               
       OUARET Mohand dit chick sadek, Auteur de   
       Cinq 05 ouvrages:
       L’Enfant Soldat : cet ouvrage relate le parcours d’un jeune       
       villageois de la tribu d’AIT AMEUR OUYOUB douar    
      AZROU N’BECHAR, vulnérable par tout ce qui peux faire mal, la misère, la pauvreté, le mépris et l’puisement par des champ. Il a rejoint le maquis en 1955, après quelques semaines de mariage, il revient vivant et victorieux, mais, à quel prix?

1.        Enfant du village Tome I :
Un ouvrage qui raconte la vie d’un  Algérien qui sort d’une adolescence marquée par une empreinte de traumatismes de guerre, de tortures puis de séparations cruelles  Touché par la disparition du père, il se retrouve  orphelin très jeune , puis se marie ,il est dans l’obligation de prendre en charge sa famille. C’est le début d’une autre vie.
       2.     Enfant du village Tome II: 
                                  Cet ouvrage relate le parcours d’un élève formé par  l’école de la vie, qui a fait l’itinéraire de sa jeunesse par une lutte contre le courant, notamment depuis la disparition du père en 1957 et celle de sa mère en 2001. On ne peut rien, c’est la règle de la vie, tout début a une fin (ouvrage éducatif et émotionnel).
3.Ouvrage de poésie  en langue  berbère « ACERCUR  YESSAWALEN ».
Contient quatre chapitres :
- La révolution de 1954(TAGRAWLA N 54) ;
-L’amour du berger (TAYRI N UMEKSA) ;
-Culture traditionnelle (IDLES N TJADDIT) ;
-Sport(ADDAL).
   4.     Ouvrage en langue berbère intitulé : « AHAWAC D USQUCET N YENZAN   IÄ- D-TEğğA TJADDIT (recueil d’anciens proverbes Berbères)».

HOMMAGE A TOUS LES ORPHELINS DU MONDE