Voici mon 3éme ouvrage sur la guerre d’Algérie 54 à 62, un véritable
enfer sur terre.
Voici un passage pour les plus curieux:
CHERS LECTEURS
L’encre de cet ouvrage est faite par un
mélange de mes larmes de douleur et de joie.
La douleur des blessures non cicatrisées,
causée par la disparition de mes compagnons maquisards à la fleur d’âge, pour
nous permettre d’être libres aujourd’hui, en parallèle une perte d’espoir concernant mon histoire de
révolutionnaire qui est restée quarante-huit années sans que personne ne
s’intéresse à mon parcours de combattant.
La joie, il a fallu attendre jusqu’à l’année
2011,
Pour qu’une des étoiles de mon village,
Armée de volonté et de courage,
Digne d’un enfant du village,
Par sa mémoire si riche est si fraiche,
Vient de sortir des nuages,
Sans engrenage, ni rouage,
Digne me rendre un hommage,
Par écrit et par image.
A mon tour, cher poète, de te présenter
mes remerciements et ma reconnaissance au nom de toutes les familles et
proches, des personnes à qui tu as permis, de rendre hommage par cet ouvrage.
Je suis fier d’avoir eu ce privilège et grâce à ta plume leurs noms seront
immortels. Il en ai de même pour toi, cher poète, l’un des élèves de l’école de
la vie, qui a donné beaucoup d’importance et de reconnaissance à ces héros
criblés de balles, déchiquetés par les explosifs, calcinés vifs par le napalm
et dévorés par des carnivores. Je prie ALLAH de te prolonger la vie pour
continuer à écrire sur l’histoire de l’Algérie, notamment, la révolution de 54
à 62, qui a permis à toi et à d’autres comme toi, d’aller à l’école. Notre
devoir, en tant que maquisards, nous l’avons réalisé par le vouloir, non pas
par hasard, à vous, maintenant, cher fils, d’écrire notre histoire.
Notre histoire est inégalable à d’autre qui l’ont précédée même celles
qui étaient pour la même cause. La nôtre
est unique au monde dans le fond et la forme, puisqu’elle a abouti aux
résultats finaux, l’indépendance sans conditions au préalable, pas par notre
force mais plutôt par notre union et notre croyance en ALLAH.
CHAPITRE I : PRÉAMBULE : IL S’AGIT DU PARCOURS D’UN CHASSEUR DE
GIBIER CONVERTI EN CHASSEUR D'ENNEMI
Ya t-il une honte plus humiliante que d’être surnommé indigène dans mon
propre pays ?
Est il tolérable de traiter hors la loi (FELLAGA), les hommes à qui l’on
a squatté les terres ?
Ya t-il une dictature plus
cruelle que celle de confisquer les terres d’un peuple, l’obliger à vivre sur
des rochers, de lui faire encore payer des impôts sur une poule non pondeuse et
sur un âne même sans bâts ?
Ya t-il une loi plus accablante que celle d’obliger un peuple colonisé à
faire des travaux forcés et embrasser le bas du BERNOUS des proches du colonisateur?
Comment peut-on avoir peur de mourir quand on voit sa famille souffrir
de famine?
Comment peut-on accepter de vivre sous l’autorité du colonisateur qui
nous a privés de tous nos droits, pas d’écoles d’enseignement, pas de loisirs,
même, pas une route accessible pour transporter nos récoltes vers les points de
vente (villes)?
Par contre, il nous oblige à aller combattre pour défendre ses causes,
même, si on n’a pas les mêmes droits que les français, à titre d’exemple, la
guerre d’Indochine et celle de l’Allemagne et en contrepartie un massacre
sanglant nous a été réservé comme récompense (Manifestations du 8 Mai 1945)
Je n’avais, jamais, eu
peur de mourir, même, si la mort est amère, mais pour une cause comme la nôtre,
elle ne fera peur qu’aux traitres et trouillards.
Couverture du livre
OUARET Mohand dit chick sadek,
Auteur de
Cinq
05 ouvrages:
L’Enfant Soldat : cet ouvrage relate le parcours d’un jeune
villageois de la tribu d’AIT AMEUR
OUYOUB douar
AZROU N’BECHAR, vulnérable par tout ce
qui peux faire mal, la misère, la pauvreté, le mépris et l’puisement par des
champ. Il a rejoint le maquis en 1955, après quelques semaines de mariage, il
revient vivant et victorieux, mais, à quel prix?
1.
Enfant du village Tome I :
Un ouvrage qui raconte la vie d’un Algérien
qui sort d’une adolescence marquée par une empreinte de traumatismes de guerre,
de tortures puis de séparations cruelles Touché par la disparition du
père, il se retrouve orphelin très jeune
, puis se marie ,il est dans l’obligation de prendre en charge sa famille.
C’est le début d’une autre vie.
2.
Enfant du village Tome II:
Cet ouvrage relate le parcours d’un élève
formé par l’école de la vie, qui a fait
l’itinéraire de sa jeunesse par une lutte contre le courant, notamment depuis
la disparition du père en 1957 et celle de sa mère en 2001. On ne peut rien,
c’est la règle de la vie, tout début a une fin (ouvrage éducatif et
émotionnel).
3.Ouvrage de poésie en langue berbère « ACERCUR
YESSAWALEN ».
Contient quatre chapitres :
- La révolution de 1954(TAGRAWLA N 54) ;
-L’amour du berger (TAYRI N UMEKSA) ;
-Culture traditionnelle (IDLES N TJADDIT) ;
-Sport(ADDAL).
4.
Ouvrage en langue berbère intitulé : « AHAWAC D USQUCET N
YENZAN IÄ- D-TEğğA TJADDIT (recueil d’anciens proverbes Berbères)».
HOMMAGE
A TOUS LES ORPHELINS DU MONDE
1 commentaire:
d'abord bonjour
je vous présente mes remerciements pour ce que vous avez fait
j'avoue que a chaque fois je lisais un de vos ouvrages j’ai les larmes au yeux ,ça me touche vraiment
on commençant par l'enfant de village un parcours très touchant de votre vie ,quant je lisais les lignes je lisais aussi entre les lignes en voyant les images de votre récit que je trouve très authentique .
sans me laisser emporter par l’émotion dans laquelle je me sent noyè quant je lisais l'ouvrage de l'enfant soldat qui est l’histoire de mon chère papa un père idéale a mes yeux qui a beaucoup souffert sans que personne le à était reconnaissant ,sauf vous 3ami sadek .
vous avez juste réaliser mon rêve d'enfance "devenir grande et rédiger un livre ou il y aurait tt la vie de mon père pour que ça reste gravè a jamais" , VOUS l'avez fait et je vous remercie
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